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Le militaire

 

Il doit rejoint le 10e bataillon de chasseurs à pied le 12 novembre 1926.  Le chasseur de deuxième classe Curie, obtient rapidement le titre d’élève officier de réserve. Il est ensuite nommé lieutenant de réserve au 30e bataillon de chasseurs.

Rayé des contrôles le 17 avril 1928 après avoir effectué deux mois et demi en Allemagne, à Euskirchen, lors de l’occupation des territoires rhénans, « il se retire à La Marche dans les Vosges, symboliquement d’ailleurs, car la vie militaire lui plaît ». Il redevient alors instituteur stagiaire le temps d’un mois et le 9 mai, il retourne, avec l’uniforme du 30e bataillon alpin de chasseurs à pied, en Allemagne.

 

Il ne reviendra en France que le 27 octobre 1929.

 

Entre temps, il épouse en 1928 à Lyon où elle tient, rue de Saxe, un magasin de confection sur-mesure baptisé « La Rose Thé », Hélène Graff de trois ans son aînée et née à Vandoncourt (25). La jeune femme est la fille d’un couple d’hôteliers de Montbéliard. Ces derniers sont à la tête d’un établissement de renom : « L’Hôtel de Mulhouse » posé face à la gare. Le frère d’Hélène, Georges est, lui, mort pulvérisé par obus en février 1916 à Béthelainville dans la Meuse, au tout début de la Bataillle devant Verdun.

 

Frédéric Curie, nommé à son retour en France au 23e bataillon de chasseurs alpins, est admis en juillet 1930 à l’Ecole militaire de l’infanterie et des chars de combat à Saint-Maixent. Il y entre comme sergent. Ses chefs le jugent : « Très zélé, très ardent, énergique, très sympathique, ayant beaucoup de cœur, de caractère franc et ouvert, capable de faire en temps de guerre un excellent chef de section. Très bon officier. » Plus loin on note : « Aime son métier et se dépense sans compter avec une ardeur qu’il faut parfois tempérer. Beaucoup de cœur et sportif ».

 

Sous-lieutenant d’active puis lieutenant au 46e Régiment d’Infanterie, il est affecté, sur sa demande le 1er février 1934, au Régiment de sapeurs-pompiers de Paris.

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